Estelle n'a plus que deux mois à vivre. Curieusement, elle se sent apaisée, car voilà des années que sa vie est d'un ennui mortel. Parmi les infirmières de l'hôpital défile la jeune Juliette. Elle paraît douce et charmante. Mais, dans l'ombre de son travail, Juliette est tétanisée. Et puis il y a Benimar, docteur énigmatique au lourd passé, fuyant le jour et priant la nuit. Ces trois âmes blessées se croisent sans se voir, quand l'improbable frappe à leur porte. Estelle, Juliette et Benimar vont unir leurs solitudes pour faire face au passé et éclairer leur avenir. Il y a des mots qui comptent car ils réparent aussi bien ceux qui les écrivent que ceux qui les reçoivent. Un roman bouleversant qui nous ramène à l'essentiel, là où l'amour et l'amitié s'enracinent. Et vous, si vous aviez une dernière lettre à écrire, à qui souhaiteriez-vous dire "je t'aime" ?
Ce qui attire plus que tout Pascalet, dans ce pays de Provence où il vit, c'est la rivière. Jamais encore il ne l'a vue. Souvent il en rêve, surtout lorsque le braconnier Bargabot apporte à la maison les poissons qu'il y a pêchés. Un jour, les parents de Pascalet s'absentent. Et tante Martine est bien trop occupée pour faire attention à lui. Pascalet va alors découvrir la fascinante rivière, et aussi Gatzo, un jeune garçon extraordinaire qu'il délivre des bohémiens, et avec lequel il va combler sa soif d'aventures.
"- Comment s'appellent-ils, ces trois-là ?- Steinbock, Ibbieta et Mirbal, dit le gardien.Le commandant mit ses lorgnons et regarda sa liste : - Steinbock... Steinbock... Voilà. Vous êtes condamné à mort.Vous serez fusillé demain matin.Il regarda encore : - Les deux autres aussi, dit-il.- C'est pas possible, dit Juan. Pas moi.Le commandant le regarda d'un air étonné..."Ce volume comprend Le mur, La chambre, Érostrate, Intimité, et L'enfance d'un chef : "Voici cinq petites déroutes tragiques ou comiques... Toutes ces fuites sont arrêtées par un mur." (Jean-Paul Sartre)