Dans un appartement vide, meublé de deux chaises, une table et un immense philodendron, Marie Nimier recueille, les yeux bandés, des confidences. Les candidats se sont inscrits anonymement. Ils prennent place sur la chaise libre et racontent ce qu'ils ont choisi de partager, souvent pour la première fois. Remords, regrets, culpabilité, mais aussi désirs, rêves, fantasmes se dévoilent. Les confidences se succèdent en peu de mots, en quelques minutes, comme un instantané, une photographie intime, toujours plus troublantes.
Jusqu'à ce qu'un jour, Marie perde pied. La dernière confidence sera la sienne. C'est la petite fille, que son père surnommait la Reine du Silence, qui prend la parole, et soudain, c'est comme si toutes les confidences devenaient siennes.