Au cours d'un dîner festif avec les membres de son association médicale, le Docteur Lenoir s'éclipse pour aller chercher le dessert... et ne reparaît pas ! Toi qui fais partie des invités, Madame Pervenche, tu le retrouves dans son bureau, sans vie. Sur son ordinateur, un message te glace le sang : "Le premier à payer ne sera pas le dernier." Parviendras-tu à démasquer l'assassin avant qu'il ne fasse de nouvelles victimes ? Il n'y a plus une minute à perdre !
Elle est apparue un matin dans l'ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l'école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : "Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas". J'avais peur de tomber amoureux. À l'heure du déjeuner, elle est partie et n'a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve.
Nous avons tous fait l'expérience de coïncidences déroutantes qui semblent réfuter le hasard, orchestrées dans un but qui échapperait à notre conscience. Nous avons tous rencontré " par hasard ", à des moments précis de notre vie, des personnes qui en ont radicalement changé la trajectoire. Qu'est-ce qui nous prédispose à de telles rencontres ? Inspiré par le concept de synchronicité du psychiatre Carl Gustav Jung, et à la lumière de métaphores tirées de la théorie du chaos, ce livre parcourt de nouvelles voies de compréhension du rôle des coïncidences dans les relations qui nous transforment.
" Un bel essai, qui ouvre des perspectives étonnantes sur les pouvoirs insoupçonnés de l'esprit humain. " Psychologies
Jean-François VÉZINA est psychologue. Il a été président du Cercle Jung de Québec et a animé une émission de radio sur les symboles au cinéma. Conférencier international, il écrit régulièrement des articles sur la psychologie et le cinéma dans la revue Cerveau & Psycho.
"J'ai entrepris cet inventaire de la condition du Colonisé d'abord pour me comprendre moi-même et identifier ma place au milieu des autres hommes... Ce que j'avais décrit était le lot d'une multitude d'hommes à travers le monde. Je découvrais du même coup, en somme, que tous les colonisés se ressemblaient ; je devais constater par la suite que tous les opprimés se ressemblaient en quelque mesure."Et Sartre d'écrire : "Cet ouvrage sobre et clair se range parmi les "géométries passionnées" : son objectivité calme, c'est de la souffrance et de la colère dépassée."Cet essai est devenu un classique, dès sa parution en 1957 : il soulignait combien les conduites du colonisateur et du colonisé créent une relation fondamentale qui les conditionne l'un et l'autre.