عدّ الشاعر أبو القاسم الشّابيّ من أبرز روّاد الأدب العربيّ، والأدب التّونسيّ على وجه التحديد، يتميّز شعره في تلمُّسه للأثر الأندلُسيّ، بالإضافة إلى اتّباعه نهجاً قديماً في الشِّعر، وهو إيراد الجُمل المُتوازية، فكان سبباً في إعادة إحياء هذا النّمظ في التُّراث العربيّ،[١] كذلك تمتّع الشّابيّ بالموهبة التي انعكست في شِعره المليء بالمشاعر والخيال المُصاحب للصّور الفنيّة الغنيّة، والفريدة من نوعها، ويجب التّنويه إلى أنّه نقل الجانب الإنسانيّ الذي يحمله، وحبّه للحياة وعشقه لوطنه الكبير من خِلال أدبه، فما كان شِعره إلّا وسيلةً ينقل بها أحزان بلاده ومُشكلاته، كما لم يخلُ شِعره من الجانب المُشرق الذي يدفع لحبّ الحياة والإنسان.
L'Arabe du futur est une série best-seller en six tomes, écrite et dessinée par Riad Sattouf. Sous-titrée "Une jeunesse au Moyen-Orient", elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel. Ce quatrième tome (1987-1992), est exceptionnel par son format (288 pages) et par ce qu'il révèle.
Riad entre dans l'adolescence. Une période d'autant plus compliquée qu'il est tiraillé entre ses deux cultures – française et syrienne. Qui écouter ? Son grand-père français obsédé par les filles ou son père pour qui les femmes sont habitées par le diable ? Le jeune garçon, dont les cheveux sont de moins en moins blonds, se réfugie dans le dessin. Les disputes entre ses parents sont fréquentes et violentes. La mère ne supporte pas le virage religieux de plus en plus marqué pris par son mari. Ils sont sur le point de se séparer quand le père réalise son " coup d'État ".
"Limonov n'est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l'underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d'un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l'immense bordel de l'après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d'un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement. C'est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d'aventures. C'est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale." Emmanuel Carrère.