Au cours de sa longue et brillante carrière d’avocat émérite, Jean-Pierre Lussan a été amené à plaider plusieurs affaires célèbres, dont celle de la « Couscous Connexion » qui a constitué la trame de ce roman.
Cette affaire judiciaire, très médiatisée en France et dans le monde au début des années 90, a abouti à la condamnation par contumace de Moncef Ben Ali, frère du président de la République tunisienne, pour son implication avérée dans une organisation de trafic international de stupéfiants en France, conduite par ses compatriotes subalternes, les frères Roma...
Dans ce roman, l’auteur s’est employé, en tant que conseil d’une des parties concernées, à dévoiler les dessous sombres de cette organisation criminelle, son circuit d’acheminement de la drogue d’Amsterdam, son mode opératoire dans le recrutement des passeurs et dealers, souvent de simples victimes choisies parmi des gens ordinaires sans casiers judiciaires, son système de recyclage de l’argent blanchi en Tunisie et rapatrié dans des valises diplomatiques en provenance de l’aéroport d’Orly.
Couscous Gate se présente également comme un saisissant roman qui relate l’histoire d’amour manquée entre deux personnages clés que tout, au fond, sépare : la jeune et belle Sofia et le vieux Mohamed Ali, vedettes malgré elles dans cet imbroglio hitchcockien, dont l’issue juridique n’avait pas manqué, à l’époque, de compromettre politiquement les rapports entre la France et la Tunisie...