Pour Lamartine, la poésie sera de la raison chantée, voilà sa destinée pour longtemps. Elle sera philosophique, religieuse, politique, sociale, comme les époques que le genre humaine va traverser. Elle sera intime surtout, personnelle, méditative et grave. Elle sera non plus un jeu de l’esprit, un caprice mélodieux de la pensée légère et superficielle, mais l’écho profond, réel, sincère, des plus hautes conceptions de l’intelligence, des plus mystérieuses impressions de l’âme. La poésie sera l’homme lui-même et non plus son image, l’homme sincère et le tout entier.