Théo Ananissoh

L'invitation

ISBN: 9789973580535

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En France, au nord de la Loire. Un écrivain togolais est accueilli en résidence d'écriture pour quatre mois à Moisant, village de mille habitants. On l'installe dans un ancien presbytère, on l'invite à déjeuner, on lui présente les uns et les autres. Des plaines dénudées, un unique café, une place du village à peine animée en cet automne ensoleillé, une église déserte. Ces endroits sans aspérités, ces gens plus ou moins retirés de la vie active, prennent peu à peu du relief. Les habitants se muent en personnages de roman. Car les meurtrissures ne sont pas rares, mine de rien ; la haine et la générosité non plus. Théo Ananissoh nous convie à le suivre dans une observation fine des joies et des peines de "villageois" français. Venu d'ailleurs, il évite cependant tout exotisme. Par-delà, son regard attentionné et sensible fait de Moisant le tranquille théâtre d'un questionnement sur la condition humaine.

Editeur
Elyzad
Langue
français
Nombre de pages
156
Date de parution
2013
Etat de disponibilité
Disponible
Auteur
Théo Ananissoh

Théo Ananissoh

Théo Ananissoh est né en 1962 en Centrafrique de parents togolais. Il est l’auteur de plusieurs romans parus aux éditions Gallimard. Chez Elyzad sont également publiés un récit dans le recueil Vingt ans pour plus tard (2009) et un roman Le soleil sans se brûler (2015). Théo Ananissoh vit en Allemagne.

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"Tout le monde riait. Les Manoscrivi riaient. C'est l'image d'eux qui est restée. Jean-Lino, en chemise parme, avec ses nouvelles lunettes jaunes semi-rondes, debout derrière le canapé, empourpré par le champagne ou par l'excitation d'être en société, toutes dents exposées. Lydie, assise en dessous, jupe déployée de part et d'autre, visage penché vers la gauche et riant aux éclats. Riant sans doute du dernier rire de sa vie. Un rire que je scrute à l'infini. Un rire sans malice, sans coquetterie, que j'entends encore résonner avec son fond bêta, un rire que rien ne menace, qui ne devine rien, ne sait rien. Nous ne sommes pas prévenus de l'irrémédiable."

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