"L'amour passionnel vous pousse à emmitoufler le moindre de vos gestes, à anticiper de manière excessive les réactions de l'autre, à vous perdre finalement dans le dédale de l'anarchie du coeur."Du jour au lendemain, Étienne annonce à Mathilde qu'il la quitte. L'univers de la jeune femme s'effondre. Dévastée, elle est recueillie par sa soeur Agathe, qui lui ouvre les portes du petit appartement qu'elle occupe avec son mari et leur fille. Dans ce huis clos familial étouffant, Mathilde révèle peu à peu une nouvelle personnalité, inattendue et glaçante. Il suffirait d'un rien pour que tout bascule...
Mario Conde, ancien policier reconverti dans la vente de livres rares, trouve un vieil article sur la " Dame de la Nuit ", célèbre chanteuse disparue cinquante ans plus tôt. Qui était cette femme au visage étrangement familier ? À l'heure où son pays connaît la famine, l'enquête de Mario fait resurgir l'époque glorieuse où La Havane éclipsait New York et Paris, où Cuba régnait sur le monde de la nuit...
Né à La Havane en 1955, Leonardo Padura est romancier, scénariste et journaliste. Ses romans L'Automne à Cuba, Électre à La Havane, Adios Hemingway, Passé parfait et Vents de Carême sont disponibles en Points.
" On se croirait dans un roman noir à la James Ellroy... "
Des histoires issues de croyances populaires d'un peu partout, ici un conte venu d'Inde, afin de rêver à un monde meilleur...
Il n'est jamais trop tôt pour ouvrir les enfants à la philosophie ! Ces petits contes, aux illustrations colorées, sont racontés simplement afin d'être accessibles à tous. Le conte de " la jarre " trouverait son origine en Inde et raconte l'histoire d'un jeune porteur d'eau s'obstinant à garder une jarre dont le contenu fuit jour après jour. Un conte positif et coloré où ce que l'on pense " inutile " ne l'est peut-être pas tout à fait finalement... " Des failles et des petites fêlures naissent parfois les plus beaux jardins. " Afin de favoriser l'estime de soi, nos petits défauts deviennent dans ce récit, nos plus belles chances.
Parce qu'il a lu trop d'épopées, rêvé de trop d'exploits, un pauvre gentilhomme de la Manche s'improvise Chevalier à la triste figure. Un laboureur pour écuyer, une simple carne pour destrier, le voilà qui bat désormais la campagne, au gré des torts à redresser, des moulins à charger. " Déraisonnable ! " s'inquiète le curé. " Ridicule " s'alarme le barbier. Armé de son seul idéal, d'aventures errantes en déconfitures flagrantes, l'hidalgo affronte malgré lui le monde tel qu'il croit être... ou tel qu'il est : et, soudain, la folie change de camp...
Traduit de l'espagnol par Francis de Miomandre, édition établie par Yves Roullière Texte intégral 12/21