Mohamed-El Aziz Ben Achour est un historien spécialiste de la civilisation musulmane et du monde arabe. Titulaire de la maîtrise en histoire (1972) et du certificat d’aptitude à la recherche (1973) de la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Tunis, il obtient à l’Université de Paris-Sorbonne son DEA (1975), puis soutient à cette même université un doctorat en civilisation islamique (1977) puis, en 1986, son doctorat d’Etat ès-lettres et sciences humaines. Il a fait l’essentiel de sa carrière scientifique à l’Institut national du patrimoine de Tunis en qualité de directeur de recherches archéologiques et historiques et a dirigé, à l’Université de la Manouba, l’Institut supérieur d’histoire de la Tunisie contemporaine et le DESS histoire et patrimoine.
En 1903, Mary Mackenzie embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard Collinsgsworth, l'attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Fascinée par la vie de Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d'esprit rapidement désapprouvée par la communauté des Européens. Une liaison avec un officier japonais dont elle attend un enfant la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. À travers son journal intime, entrecoupé des lettres qu'elle adresse à sa mère restée au pays ou à sa meilleure amie, l'on découvre le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s'intégrer grâce à son courage et à son intelligence. Par la richesse psychologique de son héroïne, l'originalité profonde de son intrigue, sa facture moderne et très maîtrisée, Une odeur de gingembre est un roman hors norme.