Parti sur les routes en 1665, le narrateur de cette histoire, Baldassare Embriaco, Génois d'Orient et négociant en curiosités, est à la poursuite d'un livre qui est censé apporter le Salut à un monde désemparé. Sans doute est-il aussi à la recherche de ce qui pourrait encore donner un sens à sa propre existence. Au cours de son périple, en Méditerranée et au-delà, Baldassare traverse des pays en perdition, des villes en feu, des communautés en attente. Il rencontre la peur, la tromperie et la désillusion , mais également l'amour, à l'heure où il ne l'attendait plus.
Amin Maalouf est un écrivain franco-libanais.
Il passe les premières années de son enfance en Égypte, patrie d'adoption de son grand-père maternel, lequel a fait fortune dans le commerce à Héliopolis.
Amin est le second de quatre enfants. Sa mère est originaire d'une famille de la montagne libanienne, famille d'enseignant par tradition depuis la génération des arrières grands-parents. Sa grand mère maternelle est turque et son grand-père chrétien mahorite.
Le père de Amin est, lui, le fils d'un pasteur presbytérien mais n'est pas pratiquant. C'est donc dans une mixité de religion que l'enfant à grandi.
A la fin du XIXe siècle, au Japon, le jeune Yuko s'adonne à l'art difficile du haïku. Afin de parfaire sa maîtrise, il décide de se rendre dans le sud du pays, auprès d'un maître avec lequel il se lie d'emblée, sans qu'on sache lequel des deux apporte le plus à l'autre. Dans cette relation faite de respect, de silence et de signes, l'image obsédante d'une femme disparue dans les neiges réunira les deux hommes.
Dans une langue concise et blanche, Maxence Fermine cisèle une histoire où la beauté et l'amour ont la fulgurance du haïku. On y trouve aussi le portrait d'un Japon raffiné où, entre violence et douceur, la tradition s'affronte aux forces de la vie.
Teppoge, le gardien de l'Ombril, s'inquiète. De plus en plus de personnes se défont de leurs ombres, ils n'en veulent plus, elles les encombrent. Même l'homme à la mallette est prêt à payer pour se débarrasser de la sienne parce qu'elle lui fait trop d'ombre ! Découragé, Teppoge abandonne l'Ombril à une nouvelle gardienne. Il partira avec huit ombres, ses préférées. Pour elles, il fondera « Le cirque des ombres » qui connaîtra un grand succès. Tout va pour le mieux. Jusqu'à ce que l'homme à la mallette revienne.