Parti sur les routes en 1665, le narrateur de cette histoire, Baldassare Embriaco, Génois d'Orient et négociant en curiosités, est à la poursuite d'un livre qui est censé apporter le Salut à un monde désemparé. Sans doute est-il aussi à la recherche de ce qui pourrait encore donner un sens à sa propre existence. Au cours de son périple, en Méditerranée et au-delà, Baldassare traverse des pays en perdition, des villes en feu, des communautés en attente. Il rencontre la peur, la tromperie et la désillusion , mais également l'amour, à l'heure où il ne l'attendait plus.
Amin Maalouf est un écrivain franco-libanais.
Il passe les premières années de son enfance en Égypte, patrie d'adoption de son grand-père maternel, lequel a fait fortune dans le commerce à Héliopolis.
Amin est le second de quatre enfants. Sa mère est originaire d'une famille de la montagne libanienne, famille d'enseignant par tradition depuis la génération des arrières grands-parents. Sa grand mère maternelle est turque et son grand-père chrétien mahorite.
Le père de Amin est, lui, le fils d'un pasteur presbytérien mais n'est pas pratiquant. C'est donc dans une mixité de religion que l'enfant à grandi.
Entre les Longeverne, menés par Lebrac, et les Velrans, du village voisin, la guerre est aussi acharnée qu'immémoriale. Mais, le jour où les Velrans surprennent Grangibus et Tigibus dans le bois et les apostrophent d'une insulte jusque-là inconnue des Longeverne, pourtant experts en jurons fleuris, la guerre prend un tour nouveau.