الفشلُ مقدّر لي حتّى في أطراف الدُنيا، سأفشل.. سأفشل،
سيلفظني العالمُ كطحالب سيّئة على شاطئ صخريّ. أمّا البقاءُ فهو الانتحارُ بعينه، كلّ يوم أقضّيه هُنا هو سنتيمتر إضافيّ في الخطواتِ القليلة إلى حافة مبنى شاهق أقفزُ منه لانهائيّا في مخيّلتي. في تونس بن علي أنا السجينةُ والمريضةُ والمومس والمُدمنة. هذا البلد مظلمة كُبرى بأسوار عالية وإصرارٍ على الحطّ من العزائم. يُغلقون السماء كلّ ليلةٍ بجذب سحّابٍ خاطوه في طرفيها ينزلقُ سادّا الأفق، حتّى لا نحلم. دعني أبكيك.. دعني أحترق.
Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, d'un coup, rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ? C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les soeurs Brontë, Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'oeil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde so British de Buckingham Palace s'inquiète. Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor. Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.