A lire - ou relire - ces articles , on y décèle déjà une indéniable fibre littéraire qui atténue la rigueur qu'exige le genre journalistique et en adoucit le contenu souvent âpre . Que ce soit dans Ainsi l'ONU , ou l'auteure dénonce la peu honorable éthique onusienne à géométrie variable ou dans d'autre articles comme Quand le pain devient amer , pas de place pour les " Iznogouds " , pas âme qui vivre !... qui appeles-tu Gorazde ? l'auteur réagit avec grande indignation au cynisme de l'Occident , qui avec sont droit tordu , ses deux poids et deux mesures , sa ô combien " propre " guerre du Golfe , ses beaux embargos " a fait voler un pays en éclat , semé la division et levé une nuite sur le monde , une longue nuit ... ou la stupeur renvoi à la stupeur " ... Cet Occident , sculpteur du devoir -droit d'ingérence humanitaire qui " ... n'a pas hésité à fendre les cieux ( de l'Irak ) en deux/ A les metttre an feu/ A torturer sa terre / A ouvrir l'enfer" ... ( Cf . son poème " L'Irak , la blessure" ) .