Dans la Barcelone des années 1920, battue par les vents et la pluie, David Martin, jeune écrivain frustré au passé abîmé, se voit proposer un contrat difficile à refuser. Contre une considérable somme d'argent, il doit écrire un livre pour lequel les hommes seraient capables de vivre et de mourir. C'est en acceptant l'écriture de ce dogme - aurait-il signé un contrat avec le diable ? - que David va faire basculer sa vie et celle de ses proches.
Avec pour seul refuge la littérature et la librairie de la famille Sempere. Après l'inoubliable premier volume L'Ombre du vent, Zafón n'écrit pas la suite, mais ce qui précède, vingt ans plus tôt. En lecteur boulimique, comme ses personnages, il convoque l'érudition de Borges, la finesse sociale de Tolstoï, la beauté gothique de Charlotte Brontë. Et inscrit tous les genres à son registre avec la virtuosité des grands maîtres.
Carlos Ruíz Zafón est un écrivain et scénariste espagnol.
Fils d'un agent d'assurances et d'une mère au foyer, il a passé onze ans chez les jésuites, au collège Saint-Ignace à Barcelone. A l'âge de quatorze ans, il écrit son premier roman, à vingt ans, il choisit pourtant de faire carrière dans la publicité, où il monte vite en grade, devient un créatif convoité.
En 1992, il quitte l'agence publicitaire pour se consacrer à son roman jeunesse "Le prince du brouillard" ("El principe de la niebla", 1993), le premier tome du "Cycle de la brume" ("La trilogía de la niebla"), qui gagne le prix de la jeunesse d'Edebé en 1993.
Disparu dans le port de La Havane en 1939, un Rembrandt est repéré dans une vente aux enchères à Londres. Propriété de sa famille dès le XVIIe siècle, le tableau a une valeur inestimable pour Elías Kaminsky. Il lui rappelle le destin tragique de ses aïeux, déportés alors qu'ils tentaient de rejoindre Cuba. Qui mieux que le désabusé Mario Conde pourrait partir sur les traces du chef-d'oeuvre ?
Né à La Havane en 1955, Leonardo Padura est romancier, scénariste et journaliste. Il est notamment l'auteur de L'Automne à Cuba, Électre à La Havane, Adios Hemingway, Les Brumes du passé et L'homme qui aimait les chiens, disponibles en Points.
" Avec ampleur et érudition, Leonardo Padura plonge au cœur de la création et interroge sur le libre arbitre de l'homme. Une fresque magnifique. "