La clinique du jihad est une clinique plurielle dont laquelle se nouent l’individuel et le social. La radicalisation de chacun vient se loger dans un vécu historico-politique commun et vient chercher refuge dans une matrice sociale, comme pour s’enraciner ou se ré-enraciner dans le ciel, à défaut de le pouvoir sur terre. Une clinique des origines ? mais quelle origine ? De quel déracinement s’agit-il ? géographique, religieux, intergénérationnel, social ? Remonter jusqu’au prophète, ça n’est pas tâche facile mais c’est ce qu’impose la radicalisation. De trauma certes il s’agit. Ceux vécus à l’échelle collective qui résonnent certainement inconsciemment avec ceux vécus à l’échelle individuelle.