"On peut tout raconter, ma fille, la cuisine, la guerre, la politique, la fortune ; pas l'intimité d'une famille. Allah a recommandé de tendre un rideau sur tous les secrets, et le premier des secrets s'appelle la femme !" Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie, pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère, morte trois ans plus tôt. Se remémorant les dernières bribes de confidences maternelles, elle entreprend de percer l'énigme de cette femme bédouine, secrète et dure. S'engage une enquête qui révèle peu à peu la vie de Yamna, bien loin de ce qu'imaginaient ses enfants.
PrésentationPréfaces de la première édition et de la troisième édition anglaiseNotes du traducteur pour les première, deuxième, troisième et quatrième éditionsIntroductionPremière partie. — La technique de l'analyse des enfantsI. Les fondements psychologiques de l'analyse des enfantsII. La technique de l'analyse des jeunes enfantsIII. Une névrose obsessionnelle chez une fillette de six ansIV. La technique de l'analyse des enfants au cours de la période de latenceV. La technique de l'analyse des enfants à l'époque de la pubertéVI. La névrose chez l'enfantVII. Les activités sexuelles des enfantsDeuxième partie. — Les premières situations anxiogènes et leur retentissement sur le développement de l'enfantVIII. Les premiers stades du conflit oedipien et la formation du surmoiIX. Les rapports entre la névrose obsessionnelle et les premiers stades de la formation du surmoiX. Le rôle des premières situations anxiogènes dans la formation du moiXI. Le retentissement des premières situations anxiogènes sur le développement sexuel de la filleXII. Le retentissement des premières situations anxiogènes sur le développement sexuel du garçonAppendice. — Limites et portée de l'analyse des enfantsBibliographieNotes de l'auteur (1948 et 1958)Tableau des cas cliniquesIndex général
Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des vieux tousseux de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocrates, son maître. Survient la fabuleuse " guerre picrocholine ", née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélème où tolérance et liberté feront loi. D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : " Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit. "
Préface de Victor Hugo
Traduction du moyen français par Marie-Madeleine Fragonard