Après La Promesse du Printemps (2016, chez le même éditeur, dont la version en arabe vient de paraître), il explore le passage du stade virtuel au stade réel, pour « en faire une alliance sociale non plus implicite, mais explicite, solide et durable. Bref : en faire un bloc historique conscient de lui-même et de ses objectifs, et disposant des moyens – intellectuels, politiques, organisationnels, etc. – permettant de traduire ces objectifs dans la réalité.».
Il ne reste plus que cinq mois aux élèves de la classe E pour assassiner M. Koro...!
Mais, dans la hâte, et un peu trop sûrs d'eux, ils vont provoquer un grave incident. Quelles épreuves M. Koro va-t-il encore leur infliger afin qu'ils deviennent des assassins dignes de ce nom ?!
Ce récit bref a suscité au Moyen Age un tel engouement que de nombreux troubadours ne se sont pas privés de citer en exemple l'idylle des deux héros.
Le Conte de Floire et Blanchefleur figure parmi les œuvres fondatrices de la littérature narrative sentimentale : sur le motif antique des jeunes amants que le destin a séparés et que la force de l'amour réunira, un clerc du XIIe siècle a composé un récit initiatique captivant, riche de sens et alerte de forme. Ce récit bref a suscité au Moyen Age un tel engouement que de nombreux troubadours ne se sont pas privés de citer en exemple l'idylle des deux héros. La présente édition s'efforce de mettre à la disposition du lecteur d'aujourd'hui un texte qui réponde aux exigences de la philologie moderne tout en cherchant à faire apparaître les contours du récit primitif, altéré par la tradition manuscrite et parfois dénaturé par les interventions des remanieurs. La traduction, outre le secours qu'elle fournit au lecteur que le déchiffrement de l'ancien français pourrait déconcerter, tente de refléter aussi fidèlement que possible le ton et le style du récit originel et, les notes aidant, de procurer à chacun les moyens de procéder à une lecture à la fois pertinente et plaisante.
Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des vieux tousseux de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocrates, son maître. Survient la fabuleuse " guerre picrocholine ", née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélème où tolérance et liberté feront loi. D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : " Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit. "
Préface de Victor Hugo
Traduction du moyen français par Marie-Madeleine Fragonard