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ISBN: 9789938076196
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Du pays des tulipes au pays du jasmin va se sceller le destin d'une jeune aristocrate turque néepour le bonheur et confrontée aux pires vicissitudes. Ravie par vengeance à l'affection des siens, Nasrimé…
Qu'ils soient mendiants, contrebandiers d'alcool, propriétaire de restaurant pathologiquement jaloux, vagabond simple d'esprit ou menteur éhonté, les personnages de ces Croquis nous sont proches, sympathiques dans leur besoin avide de reconnaissance, d'amour ou de dignité. Une série de portraits brossés dans une langue âpre et vibrante d'émotion, par l'un des plus grands écrivains américains.
"Je suis désolé, Karina, de t'avoir blessée. Désolé aussi d'avoir perdu ta confiance. J'aimerais tellement pouvoir revenir en arrière pour tout recommencer, mais c'est impossible."
Meurtrie par le mensonge de Kael, Karina l'a quitté sans un regard. Elle, qui s'était donnée à lui le croyant sincère et droit, a plus que jamais l'impression qu'elle doit se barricader, ne plus accorder sa confiance. Même à Elodie, sa gentille colocataire enceinte, qui vit des heures difficiles dans son couple. Même à son frère, le fragile Austin, l'être qu'elle chérit le plus, mais qui a brisé leur pacte d'enfants en s'engageant. Même et surtout pas à son père, dont le rôle à l'armée n'est pas sans lien avec le traumatisme de son groupe d'amis soldats, dont Kael.
Kael. Comment lui pardonner ? Choisir de rester amie avec lui ? C 'est si difficile, quand une partie d'elle-même le réclame à son corps défendant.
Et si Kael vivait la même situation ? Lui aussi semble troublé lorsqu'il croise Karina. Lui aussi porte des blessures physiques et psychologiques qu'il tient secrètes pour ne pas partir en vrille comme ses copains. Les heures sombres qu'ils vivent aujourd'hui pourront-elles n'être demain qu'un mauvais souvenir ?
"J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue." Alexis Jenni.