

"Candide avait accumulé les morts, comme on sème les graines : épidémies successives, viols, empalements, tortures, pillages, destructions... Tout en étant brisé, il n'avait rien perdu de son optimisme et avait hâte de rejoindre celle qu'il aimait. C'était dans l'espoir de la retrouver à Istanbul qu'il s'était mis en route, c'était par amour qu'il franchissait toutes ces mers. Lorsqu'il eut quitté l'Adriatique et fut entré dans la mer Egée, le temps se gâta.
La mer se déchaîna, de grosses vagues commencèrent à faire tanguer le navire et Candide dut désormais passer son temps en cabine. Il ne pouvait s'empêcher de se demander à quoi ressemblaient Istanbul et les gens qui peuplaient cette cité." En revisitant le conte de Voltaire, Candide ou l'Optimisme, Nedim Gürsel dépeint un tableau à la fois drôle et impitoyable des moeurs de la dynastie ottomane du XVIIIe siècle.
Dans cette fable historique et philosophique, se jouant des clichés et stéréotypes, l'auteur dénonce quelques hypocrisies et entraves toujours d'actualité en Turquie, ainsi que l'ottomania de certains politiciens.
LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE
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