La Librairie de Téhéran

ISBN: 9782381224312

35,800 TND

Quantité
Add to wishlist
En attente de réapprovisionnement

  Garanties sécurité

(à modifier dans le module "Réassurance")

  Politique de livraison

(à modifier dans le module "Réassurance")

  Politique retours

(à modifier dans le module "Réassurance")

Guarantee safe & secure checkout

Dors-tu, ô toi qui m'aimes depuis si longtemps ? Téhéran, 1953. Pour leur fille, les parents de Roya veulent le meilleur : ils l'inscrivent dans le meilleur lycée de la capitale, espérant bien faire d'elle la future Marie Curie de ce monde. Une savante, une intellectuelle, une femme capable de changer le cours de l'histoire. Après ses cours, la jeune fille fréquente régulièrement la librairie de M.
Fakhri, où elle trouve de quoi étancher sa soif de poésie persane et de littérature étrangère. C'est là qu'elle va faire connaissance de Bahman, jeune activiste politique, bien décidé à changer le monde. La librairie de M. Fakhri devient dès lors un lieu de rencontre et de résistance. Dans cette période politiquement mouvementée, au milieu des recueils de Hafez, Rûmî et Khayyam, naît une inoubliable histoire d'amour.

Editeur
HAUTEVILLE
Langue
français
Nombre de pages
360
Date de parution
2022
Auteur
Marjan Kamali

Nos lecteurs ont également choisi

Les Bienveillantes

65,100 TND
Availability: 7 In Stock

"En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif." Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.

This website uses cookies to ensure you get the best experience on our website