Lorsque Laurent franchit le seuil de la mercerie des Raquin, c'est l'adultère, la passion et l'effroi conjugués qui pénètrent dans ce foyer insipide. Avec une précision chirurgicale, Zola peint l'ennui profond de Thérèse et la médiocrité de sa vie conjugale. A la morosité succède la fureur sexuelle ; à la haine enfouie, la frénésie de meurtre. Drame expressionniste, étude de crime, roman expérimental, récit fantastique : Thérèse Raquin, paru en 1868, est conçu par son auteur comme un manifeste de la modernité.
Son matérialisme provocant et l'impudeur des descriptions ont choqué nombre de ses contemporains. A la lumière des théories de Freud et de Bataille, cette édition propose une lecture renouvelée d'un roman qui possède l'énergie éclatante d'un coup de pinceau.
D'après le papa de Nicolas, entre voisins, il faut s'entraider. c'est sans doute pour ça qu'il aime tant taquiner M. Blédurt, qui habite la maison d'à côté. Et ce n'est pas M. Courteplaque, le nouveau voisin, qui dira le contraire surtout depuis que le papa de Nicolas l'a apprivoisé. M. Courteplaque, c'est le papa de Marie-Edwige, qui est une fille et qui est très chouette, comme voisine.