Les années cinquante,(..) marquent un (…) tournant dans cette littérature tunisienne francophone .À la veille de 1956, date de l'indépendance , commence , en effet , une période de transition vers une littérature autonome, tournée vers les Tunisiens , une littérature des premiers éveils et des premières revendications.On y voit émerger les premières remises en cause et des préoccupations nouvelles : avec elle nous entrons dans << l'ère du soupçon>> , matérialisée d'abord et sur le mode majeur par Albert Memmi et son premier roman La Statue de sel publié en 1953 et auquel le célèbre essai Portrait du colonisé vient succéder en 1957 . Dès lors (..) , on voit émerger petit à petit quelques-uns des autres grands écrivains francophones contemporains. Dans ce livre , Afifa Chaouachi-Marzouki , analyse des oeuvres de poètes et de prosateurs : Taher Bekri, Emna Belhaj Yahia, Rabaa Ben Achour, Badreddine Ben Henda , Rafik Ben Salah , Sophie Bessis , Kamel Gaha,Béchir Garbouj , Salah Garmadi, Moncef Ghachem , Ahlem Ghayaza, Nicole Jean , Abdelaziz Kacem, Moéz Majed, Samir Marzouki,Albert Memmi, Mansour Mhenni , Mokhtar Sahnoun , Jihène Souki , Faouzia Zouari..