Noureddine Ennabli, fait partie de la dernière génération qui a vécu sa jeunesse en Tunisie sous le Protectorat français.La lutte pour l'indépendence de ses ainés lui a montré l'étendue des sacrifices que doit consentir un peuple pour recouvrer " manichéenne" sur les deux sociétés en présence , alors en conflit, la française " protectrice" et la tunisienne " protectrice" et la Tunisienne " protégée". L'ouvrage qu'il publie aujourd'hui constitue la synthèse de ses réflexions.Il livre ici une conclusion essentielle: la ligne de partage des eaux entre la civilisation arabo-musulmane et la civilisation européochrétienne ne relève pas de l'orientation religieuse. Cette ligne va départager des minorités agissantes, situées dans les extrêmes des deux civilisations, d'une majorité silencieuse de population qui ne demande qu'à vivre en paix et en harmonie l'une avec l'autre...
À quelques mois de la retraite, Mohamed n'a aucune envie de quitter l'atelier où il a travaillé presque toute sa vie depuis qu'il est parti du bled. Afin de chasser le malaise diffus qui l'envahit, il s'interroge sur lui-même avec simplicité et humilité. Il pense à son amour profond pour l'islam, dont il n'aime pas les dérives fanatiques ; il se désole de voir ses enfants si éloignés de leurs racines marocaines ; il réalise surtout à quel point la retraite est pour lui le plus grand malheur de son existence. Un matin, il prend la route de son village natal, décidé à construire une immense maison qui accueillera tous ses enfants. Un retour "au pays" qui sera loin de ressembler à ce qu'il imaginait.