Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des vieux tousseux de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocrates, son maître. Survient la fabuleuse " guerre picrocholine ", née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélème où tolérance et liberté feront loi. D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : " Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit. "
Préface de Victor Hugo
Traduction du moyen français par Marie-Madeleine Fragonard
Teppoge, le gardien de l'Ombril, s'inquiète. De plus en plus de personnes se défont de leurs ombres, ils n'en veulent plus, elles les encombrent. Même l'homme à la mallette est prêt à payer pour se débarrasser de la sienne parce qu'elle lui fait trop d'ombre ! Découragé, Teppoge abandonne l'Ombril à une nouvelle gardienne. Il partira avec huit ombres, ses préférées. Pour elles, il fondera « Le cirque des ombres » qui connaîtra un grand succès. Tout va pour le mieux. Jusqu'à ce que l'homme à la mallette revienne.