Ce récit bref a suscité au Moyen Age un tel engouement que de nombreux troubadours ne se sont pas privés de citer en exemple l'idylle des deux héros.
Le Conte de Floire et Blanchefleur figure parmi les œuvres fondatrices de la littérature narrative sentimentale : sur le motif antique des jeunes amants que le destin a séparés et que la force de l'amour réunira, un clerc du XIIe siècle a composé un récit initiatique captivant, riche de sens et alerte de forme. Ce récit bref a suscité au Moyen Age un tel engouement que de nombreux troubadours ne se sont pas privés de citer en exemple l'idylle des deux héros. La présente édition s'efforce de mettre à la disposition du lecteur d'aujourd'hui un texte qui réponde aux exigences de la philologie moderne tout en cherchant à faire apparaître les contours du récit primitif, altéré par la tradition manuscrite et parfois dénaturé par les interventions des remanieurs. La traduction, outre le secours qu'elle fournit au lecteur que le déchiffrement de l'ancien français pourrait déconcerter, tente de refléter aussi fidèlement que possible le ton et le style du récit originel et, les notes aidant, de procurer à chacun les moyens de procéder à une lecture à la fois pertinente et plaisante.
Nouvelle édition critique du manuscrit A (Paris, BNF, fr.375). Édition bilingue. Publication, traduction, présentation et notes par Jean-Luc Leclanche.
"Rei éprouva comme une brûlure d'estomac, une chaleur acide, à la fois intense et diffuse, qui vous monte à la gorge. Un énorme bloc d'émotions glacées se mettait à fondre peu à peu sous l'effet de cette chaleur intérieure dormante. Le temps se défossilisait, recommençait à trembler."Tokyo, 1938. En pleine guerre entre le Japon et la Chine, quatre violonistes amateurs se réunissent régulièrement pour répéter. Un jour, ils sont interrompus par des soldats, soupçonnés de comploter contre le pays. Caché dans une armoire, Rei assiste à l'arrestation de son père. Cet événement constitue pour lui la blessure première qui déterminera son destin... Mais le passé peut-il être réparé ?
Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des vieux tousseux de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocrates, son maître. Survient la fabuleuse " guerre picrocholine ", née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélème où tolérance et liberté feront loi. D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : " Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit. "
Préface de Victor Hugo
Traduction du moyen français par Marie-Madeleine Fragonard
@ Disponible chez 12-21 L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
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