Tous les régimes liberticides génèrent leur part de ridicule et entretiennent la gourmandise de leurs peuples pour les plaisanteries et les anecdotes politiques qui finissent par devenir une véritable littérature orale venant pallier l’indigence d’une presse aux ordres ou railler les slogans sentencieux de partis uniques finissants …
Je dédie ce recueil à toutes celles et tous ceux qui aiment leur pays autant qu’il détestent tous ces mutants, civils ou militaires dont la bêtise, la cupidité et l’incompétence nous ont fait tant rire ou pleurer sans nous désespérer de l’avenir…
Les algériennes et les algériens sont en réalité les véritables auteurs de ce recueil dont je n’ai été que scribe car l’humour politique, dans toutes les gouvernances liberticides, a une haute fonction tribunitienne.
Entre les Longeverne, menés par Lebrac, et les Velrans, du village voisin, la guerre est aussi acharnée qu'immémoriale. Mais, le jour où les Velrans surprennent Grangibus et Tigibus dans le bois et les apostrophent d'une insulte jusque-là inconnue des Longeverne, pourtant experts en jurons fleuris, la guerre prend un tour nouveau.