Khalil Zamiti

LE VIEIL HOMME ET LA MONTAGNE

ISBN: 9789973195784

9,000 TND

Quantité
En stock

  Garanties sécurité

(à modifier dans le module "Réassurance")

  Politique de livraison

(à modifier dans le module "Réassurance")

  Politique retours

(à modifier dans le module "Réassurance")

Guarantee safe & secure checkout

Fondée sur une thèse erronée, l'explication des pratiques par le "mentalité" séparée des conditions d'existence arrose le pot pourri de la sociologie. Elle est au principe de tous les ostracismes. Cet impair à la fois éthique et théorique origine l'évacuation de la compréhension par la disqualification. Au premier rang des accusations portées à cette façon contre la vie de montagne, figure je ne sais quelle prédisposition à commettre l'infraction responsable de la déforestation. L'épreuve de la recherche méthodologique inflige un démenti à cette position cynique. "Le talent ne nuit pas, même à la sociologie, et l'observation conrète n'ôte rien à l'acuité des aphorismes. C'est ce que je me disais en lisant - relisant plutôt - ce manuscrit. La réussite du style se savoure à l'égal de la force de la pensée." Jacques Berque

Editeur
Cérès éditions
Langue
français
Nombre de pages
148
Date de parution
2003
Etat de disponibilité
Disponible
Auteur
Khalil Zamiti

Nos lecteurs ont également choisi

Les Bienveillantes

65,100 TND
Availability: 7 In Stock

"En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif." Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.

This website uses cookies to ensure you get the best experience on our website