A la veille de la Première Guerre mondiale, un envoyé du Tsar, le prince Orlov, arrive à Londres avec pour mission de renforcer l'alliance entre la Russie et le Royaume-Uni. En même temps que lui débarque dans la capitale anglaise un redoutable anarchiste échappé du fond de la Sibérie... Dans le duel qui va opposer ces deux hommes, de grands personnages sont en cause, dont un certain Winston Churchill, pour l'heure Premier Lord de l'Amirauté, et la très belle Charlotte Walden, idéaliste et volontaire, fille de l'homme qui porte sur ses épaules le destin de l'Empire britannique.
Passions romantiques et suspense implacable, dans les derniers feux d'une Europe au bord du gouffre : maître incontesté du thriller d'espionnage, l'auteur du Code Rebecca nous offre ici un enivrant cocktail romanesque.
Imaginez une femme qui n'existe que pour un seul homme -Arthur. Lui seul peut la sentir, l'entendre, la voir... Imaginez Lauren, transparente, dont le corps est resté dans le coma quelque part à San Francisco ... Imaginez une histoire d'amour entre un homme et une apparition...
Comment dîner avec elle au restaurant ? Comment la présenter à ses amis sans passer pour un fou ? Comment l'aimer tout simplement ?
Arthur se laissera tenter pourtant. Embarqué dans cette incroyable aventure digne des plus beaux contes de fées.
Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des vieux tousseux de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocrates, son maître. Survient la fabuleuse " guerre picrocholine ", née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélème où tolérance et liberté feront loi. D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : " Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit. "
Préface de Victor Hugo
Traduction du moyen français par Marie-Madeleine Fragonard
Elle est apparue un matin dans l'ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l'école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : "Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas". J'avais peur de tomber amoureux. À l'heure du déjeuner, elle est partie et n'a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve.