Le 27décembre 2008, l’armée israélienne déclare la guerre à Gaza. La tragédie palestinienne est sans fin, et de guerre en guerre la blessure se fait plus béante.
Meurtri, le poète Tahar Bekri note au jour le jour son indignation, échange via Internet avec des intellectuels de toutes les origines, dénonce les expansionnistes, l’indifférence internationale ou presque. Qu’en est-il de la conscience universelle ?
Peu après, au mois de mars, il est invité à Ramallah, Naplouse, Jérusalem-Est et Bir Zeit pour un cycle de lectures. Confronté à la réalité de la vie en Palestine occupée, il nous restitue minutieusement son voyage, ses rencontres, ses impressions où affleurent colère et émotion.
Ni Stratège ni idéologue, Tahar Bekri livre ici un journal personnel, traversé de poésie, dans lequel s’esquisse une interpellation morale de l’Histoire.
Tahar Bekri, poète né en 1951 à Gabès (Tunisie), écrit en français et en arabe. Il est l’auteur d’une œuvre importante, traduite dans de nombreuses langues.