Ce guide pratique de psychologie s'adresse à tous ceux qui portent des baskets, à ceux qui enseignent le sport et même à ceux qui en parlent. Peut-on apprendre à être un vrai " guerrier " sur un terrain de sport ? A ne jamais rien lâcher et savoir pourquoi surtout ; à refuser l'échec et en même temps en accepter l'éventualité ; avoir une très bonne image de soi-même et une confiance inaltérable qui ne peut vraiment exister qu'avec une très bonne estime de soi ? Ca marche comment la concentration ? La motivation ? La confiance ? Comment ne pas sortir mentalement d'une compétition à cause de cela ? Et ce n'est pas en disant " concentre-toi " ou " faut avoir confiance " que cela ira mieux si on ne sait pas comment cela fonctionne et comment faire pour revenir dans la compétition.
Ce n'est pas non plus en hurlant " allez " au bord des terrains que tout va se mettre en place, cela se saurait. Il faut donc donner un sens à ce " allez ". Savoir pourquoi on est là ? Ce que l'on va donner de soi-même et pourquoi ? Pourquoi il faut accepter la pression compétitive ? D'ailleurs pourquoi dans notre pays cette fameuse pression ressort le plus souvent comme quelque chose de négatif ? Et puis ce serait bien que la fameuse " remise en question " du lundi matin se concrétise par de vrais changements.
Ce livre propose donc des solutions et des moyens pratiques pour progresser dans tous les domaines du mental. Il s'adresse d'abord aux enseignants et aux éducateurs mais les sportifs y trouveront bien sûr de nombreux conseils et de sources de réflexions sur leur pratique, les parents accompagnateurs aussi (un chapitre leur est d'ailleurs consacré).
Chagrin d'école, dans la lignée de Comme un roman, aborde la question de l'école du point de vue de l'élève, et en l'occurrence du mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d'angoisse et de douleur.
Elle est apparue un matin dans l'ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l'école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : "Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas". J'avais peur de tomber amoureux. À l'heure du déjeuner, elle est partie et n'a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve.