Ce témoignage touchant est celui d'Oussama, jeune homme de 30 ans, qui a longtemps hésité avant de dévoiler ce portrait. Doté d'une force de caractère peu commune, ce fils d'un homme puissant va, sur un coup de tête, échapper en 2016 à l'emprise paternelle pour tracer sa route loin du cocon familial, à Paname. Oussama nous fait vivre sa descente aux enfers, sa confrontation à l'impuissance des institutions ainsi que sa difficile remontée pour devenir le maître de son destin avec l'intelligence et la culture comme seules armes.
Les trois années les plus sombres de sa vie sont ici racontées, sans artifices. Dans cet autoportrait, qui aborde aussi bien l'amour que les sujets d'actualité, il nous amène au-delà des clichés habituels à la rencontre de la paix et de la liberté tant recherchées.
Le fantôme qui hante le manoir de Canterville depuis trois siècles est désespéré ! Les nouveaux propriétaires, deriches américains, ne croient pas aux esprits. Vexé, le pauvre fantôme agite ses chaînes et laisse même une trace de sang dans le salon. Parviendra-t-il à prouver son existence en semant la terreur ?
Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, d'un coup, rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ? C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les soeurs Brontë, Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'oeil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde so British de Buckingham Palace s'inquiète. Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor. Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.