Bouazizi, Une vie une enquête

ISBN: 9789973197603

9,500 TND

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Ce livre n’est pas un énième écrit sur Bouazizi et les ressorts de la Révolution. Certes nous apprenons que Mohamed Bouazizi se prénommait Tarak, en hommage à un footballeur, qu’enfant il était la voix d’un père mort très jeune, qu’il passait ses heures à piéger les oiseaux, qu’il était doué pour les mathématiques, qu’il n’avait jamais cessé de travailler. Qu’il ne fut ni amoureux ni solitaire, ni chômeur ni diplômé, ni religieux ni laïque. Nous apprenons aussi, comment un jeune issu d’un monde humilié et ignoré a été brisé dans son ascension vers une vie digne, comment l’effort de tout Tunisien, ni bien-né ni client du Parti, devenait vain. Nous apprenons et surtout nous éprouvons, au-delà de toute analyse des faits, pourquoi cette Révolution était devenue fatale, déjà inscrite dans la chair. Livre étonnant, bribes d’une vie qui composent une biographie. Plus qu’une biographie, nous découvrons un vrai texte chargé d’émotions, de vérités et du sens des mots.

9789973197603

Fiche technique

Editeur
Cérès éditions
Langue
français
Nombre de pages
176
Date de parution
2012
Auteur
Lydia Chabet d'Alix

Références spécifiques

EAN13
9789973197603

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"En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif." Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.

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