Quand sa femme lui annonce qu'elle souhaite divorcer, tout s'effondre. Artiste en panne d'inspiration, le narrateur ressent le besoin de s'éloigner du monde pour se retrouver. Il s'exile alors au coeur des montagnes, dans une maison isolée, ancienne propriété d'un artiste de génie, Tomohiko Amada. Un jour, le narrateur reçoit une proposition alléchante de Wataru Menshiki, un riche homme d'affaires qui lui demande un portrait.
Mais quelque chose chez l'homme résiste à la représentation. Une nuit, il découvre un tableau dans le grenier, une oeuvre d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, comme tirée du Don Giovanni de Mozart. C'est Le Meurtre du Commandeur. Cette peinture obsède le narrateur, et va le pousser aux frontières du réel.
Haruki Murakami est un écrivain japonais.
Enfant unique et fils d'un professeur de littérature japonaise au collège, il passa son enfance entre les livres et les chats (figures récurrentes de son œuvre).
Il étudie la tragédie grecque à l'université de Waseda puis ouvre un club de jazz à Tokyo -le Peter Cat, de 1974 à 1981 - avant de se consacrer à l'écriture.
Ne supportant pas le conformisme de la société japonaise, il s'expatrie en Grèce, en Italie, puis aux États-Unis, en 1991, où il enseigne la littérature japonaise à l’Université de Princeton pendant quatre ans. En 1995, après le tremblement de terre de Kobe et l'attentat du métro de Tokyo, il décide de rentrer au Japon.
À New York, sur la 5e Avenue, s'élève un petit immeuble pas tout à fait comme les autres... Ses habitants sont très att achés à leur liftier, Deepak, chargé de faire fonctionner l'ascenseur mécanique, une véritable antiquité. Mais la vie de la joyeuse communauté se trouve chamboulée lorsque son collègue de nuit tombe dans l'escalier. Quand Sanji, le mystérieux neveu de Deepak, débarque en sauveur et endosse le costume de liftier, personne ne peut imaginer qu'il est à la tête d'une immense fortune à Bombay... Et encore moins Chloé, l'habitante du dernier étage. Entrez au N°12, Cinquième Avenue, traversez le hall, montez à bord de son antique ascenseur et demandez au liftier de vous embarquer... dans la plus délicieuse des comédies new-yorkaises !
"Il y a un âge où on ne rencontre plus la vie mais le temps. On cesse de voir la vie vivre. On voit le temps qui est en train de dévorer la vie toute crue. Alors le coeur se serre. On se tient à des morceaux de bois pour voir encore un peu le spectacle qui saigne d'un bout à l'autre du monde et pour ne pas y tomber."
"Relisant ces pages, je m'aperçois que j'ai déjà oublié beaucoup de scènes et de faits. Il me semble même que ce n'est pas moi qui les ai transcrits. Ce sont comme des traces de temps et d'histoire, des fragments du texte que nous écrivons tous rien qu'en vivant. Pourtant, je sais aussi que dans les notations de cette vie extérieure, plus que dans un journal intime, se dessinent ma propre histoire et les figures de ma ressemblance."Annie Ernaux.