Amin Maalouf est un écrivain franco-libanais.
Il passe les premières années de son enfance en Égypte, patrie d'adoption de son grand-père maternel, lequel a fait fortune dans le commerce à Héliopolis.
Amin est le second de quatre enfants. Sa mère est originaire d'une famille de la montagne libanienne, famille d'enseignant par tradition depuis la génération des arrières grands-parents. Sa grand mère maternelle est turque et son grand-père chrétien mahorite.
Le père de Amin est, lui, le fils d'un pasteur presbytérien mais n'est pas pratiquant. C'est donc dans une mixité de religion que l'enfant à grandi.
Une curieuse digression sur les kangourous. Un éléphant qui se volatilise. Un nain diabolique qui danse. Ou encore une jeune fille " cent pour cent parfaite "... Merveilleuses trouvailles, ces dix-sept contes renouvellent le quotidien d'un éclat enchanteur et déploient, entre poésie et humour, tout l'art magistral de Murakami.
" Murakami passe du réalisme domestique à l'absurde, l'air de rien, en sautant une ligne. Ici encore, les noirs sont profonds. Les personnages attendent – parfois vainement – un événement quel qu'il soit. Un accident. C'est tout le contraire de la littérature de Murakami qui, elle, ne doit rien au hasard. " Nils C. Ahl, Le Monde des livres
Traduit du japonais par Corinne Atlan et Véronique Brindeau
Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce "monde d'hier" si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : "Vous n'imaginiez tout de même pas que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires."