"Limonov n'est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l'underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d'un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l'immense bordel de l'après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d'un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement. C'est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d'aventures. C'est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale." Emmanuel Carrère.
L'Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, "délégué" de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l'amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Mais un homme, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur un peuple de renégats qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion. Au fil d'un récit plein d'inventions cocasses ou inquiétantes, Boualem Sansal s'inscrit dans la filiation d'Orwell pour brocarder les dérives et l'hypocrisie du radicalisme religieux.
Mon premier a un papa qui lui achète tout ce qu'il veut. Mon deuxième est le chouchou de la maîtresse. Mon troisième est le plus fort de la classe. Le papa de mon quatrième est agent de police. Mon cinquième est le dernier de la classe. Mon sixième qui est très gros aime manger. Mon tout est la plus chouette bande de copains qui ait existé...Comme tous les petits garçons, Nicolas ne serait pas grand-chose sans les copains : Clotaire le rêveur, Agnan le chouchou surdoué, Maixent le magicien et Rufus et Joachim. Sans oublier Marie-Edwidge. C'est la fille des voisins. Elle est très mignonne.
Ce qu'il faut dire ? Ce qu'il faut taire ? Chacun de leur côté, Auburn et Owen charrient le poids d'un lourd passé. Elle, jeune femme fonceuse, est bien décidée à saisir sa chance. Lui, artiste insaisissable, tire ses tableaux des confidences des autres. Lorsque, par hasard, Auburn pénètre dans la galerie d'Owen et s'y fait embaucher, l'attirance est immédiate. Mais l'ombre des non-dits s'invite bientôt dans leurs rapports. Quant à une confession, elle les condamnerait sans doute à jamais...
Meilleure romance 2015 par les lectrices américaines
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