"Deux ans avant qu'il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j'étais très laide."Giovanna, fille unique d'un couple de professeurs, vit une enfance heureuse dans les hauteurs de Naples. L'année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu'inattendu, Giovanna va chercher à en savoir plus sur cette femme. En fouillant l'appartement, elle déniche de rares photos de jeunesse sur lesquelles son père se tient aux côtés d'une personne mystérieusement recouverte de feutre noir. Elle décide alors d'aller à la rencontre de cette Zia Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples. Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, l'adolescente découvre un autre univers social, une façon d'être plus spontanée. Incitée par sa tante à ouvrir les yeux sur les mensonges et les hypocrisies qui régissent la vie de ses parents, elle voit bientôt tout le vernis du monde des adultes se craqueler. Entre grandes espérances et cuisantes désillusions, Giovanna cherche sa voie en explorant les deux visages de la ville, comme deux aspects de son identité qu'elle tente de concilier.
Un jour, elle a glissé un mot dans la poche d'un des pantalons qu'elle confectionnait pour une grande maison de couture. Un appel au secours enfantin. Depuis, elle est convoquée à la Sécurité, interrogée par un homme qui lui pose sans cesse les mêmes questions. Entre deux interrogatoires, il ne reste que des miettes de vie : un mari qui boit pour avoir moins peur, des parents pitoyables et des voisins qui n'osent même plus sortir de chez eux. Comment résister, comment éviter cette angoisse ? Elle ne répondra plus à la convocation...
Faire le tour du monde en 80 jours : c'est le pari qu'a pris Phileas Fogg, excentrique gentleman londonien, devant ses confrères du Reform-Club. S'il échoue, il amputera sa fortune de moitié – issue peu probable, tant ce maniaque de l'heure exacte prise la ponctualité. Commence alors pour lui et son débrouillard de domestique, le Français Passepartout, un périlleux périple qui les conduira des Indes Mystérieuses aux Amériques peuplées de Sioux féroces – à pied ou en paquebot, en chemin de fer ou à dos d'éléphant – en une extravagante et légendaire course contre la montre...
Il n'a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin - d'instinct. Il rencontre alors les
habitants d'un hameau perdu, puis Brabek l'ogre des Carpates, philosophe et lutteur de foire, et découvre l'amour charnel avec Emma, mélomane lumineuse. Viendra ensuite la guerre, l'effroyable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de la civilisation. À sa façon singulière, radicale, drôle, grave, Le garçon est l'immense roman de l'épreuve du monde.