Pourrais-je vivre sans toi ?
Ma douce campagne, ton charme est maudit
Tu m’as rendue folle, tu m’as tout appris
Tu as dressé des murs pour me protéger
D’une vie injuste pleine d’hostilité
Ma plume mouille d’une encre mélancolique
Renvoyant cette image d’une femme excentrique.
" Un journal intime est une entreprise de lutte contre le désordre. Sans lui, comment contenir les hoquets de l'existence ? Toute vie est une convulsion : une semaine se passe au soleil, une autre dans l'ombre, un mois dans la paix, un autre sur la crête. Tout cela ne fait pas un destin, mais un effroyable battement, une trémulation de cauchemar. Le journal est la bouée de sauvetage dans l'océan de ces errements. Chaque soir, on y revient. On lui voue sa fidélité. Et grâce à lui une ligne se dessine, la vibration s'apaise en une très légère oscillation. " Sylvain Tesson
" Un merveilleux livre. Chaque page dévoile des trésors de poésie et des mots d'esprit lumineux. " Lucas Bretonnier – Le Parisien
" Toujours avec le même esprit dans ses bagages : la curiosité, cette capacité à s'émerveiller de toutes petites choses, et son talent pour raconter. " Mohammed Aïssaoui – Le Figaro littéraire
Olga, trente-huit ans, un mari, deux enfants. Un bel appartement à Turin, une vie faite de certitudes conjugales et de petits rituels. Quinze ans de mariage. Un après-midi d'avril, une phrase met en pièces son existence. L'homme avec qui elle voulait vieillir est devenu l'homme qui ne veut plus d'elle. Le roman d'Elena Ferrante nous embarque pour un voyage aux frontières de la folie.