La musique a toujours occupé une place importante dans ma vie. Un rapport presque charnel où les sentiments et les émotions l’emportent sur la raison. Aussi loin que je remonte dans ma mémoire, la musique a toujours été présente et m’a toujours aidé à remplir mes journées et à nourrir les rêves. Du classique à la musique arabe traditionnelle, de la musique soufie au mezoued de la wold music du rap, du jazz au rock, mon esprit vagabonde d’une mélodie à l’autre. Je passe de longues heures chez les disquaires à découvrir les nouvelles tendances, les dernières créations, la nouvelle voix. Ce rapport intimiste et enchanté avec la musique se mêle à une certaine mélancolie, une joie souvent communicative, mais aussi provoque un apaisement et un calme intérieur qui me permettent de me remémorer des souvenirs et des instants de bonheur parfois ensevelis. C’est une relation où les sentiments les plus antinomiques se croisent entre attente, allégresse, dépit et détermination qui me donnent cette opiniâtreté pour poursuivre cette utopie d’un monde meilleur dont la trace tend parfois à s’égarer et à se perdre.
Cet essai regroupe un grand nombre d’écrits, de critiques et de textes divers que j’ai accumulés au fil des années et dans lesquels je raconte cette passion et un enchantement qui ne cessent de se renforcer pour la musique.
"Mauvais garçon !" On l'a toujours appelé comme ça. Petit, il faisait les quatre cents coups. En grandissant, il a été placé en maison de redressement où on lui mène à son tour la vie dure. M. Alfie, le vieil homme qui s'occupe des écuries, est le seul à croire en lui, et le charge de prendre soin de Dombey, un cheval maltraité et farouche. Chacun va devoir gagner la confiance de l'autre.
À l'école, je suis Maurice, celui qui répond parfaitement aux questions de la maîtresse et utilise de belles formules de politesse. Mais à la maison je suis Mo, Tit'tête ou bouffon à lunettes, celui qui dit des gros mots. Depuis que j'ai découvert que mon copain Hippolyte a une famille pleine de gens célèbres, ma vie s'est effondrée. Dans ma famille à moi, on rigole bien, mais une chose est sûre : y a pas de héros, rien que des zéros. Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que maman sorte un vieil album photo du placard à fouillis...