On sait tout de Candide, sauf une chose : quel rapport l'auteur avait-il avec ses personnages ? Les a-t-il imaginés ou connus ? A-t-il partagé certaines de leurs aventures ? Est-il caché dans un coin du roman pour les observer ? Ce regard que Voltaire pouvait porter de l'intérieur sur sa création, c'est justement celui qu'au-delà des connaissances acquises, on a eu l'audace de tenter de porter sur Candide. Cette édition change l'interprétation du plus étudié, mais aussi de plus secret des contes voltairiens. Il s'y présente de façon nouvelle. Ce n'est plus seulement, comme on l'a dit, un "catalogue de tous les malheurs humains", mis au service d'une campagne "philosophique" contre la doctrine de la providence. C'est, dans sa genèse et dans sa structure, un voyage sentimental au pays de la mémoire.
Mon premier a un papa qui lui achète tout ce qu'il veut. Mon deuxième est le chouchou de la maîtresse. Mon troisième est le plus fort de la classe. Le papa de mon quatrième est agent de police. Mon cinquième est le dernier de la classe. Mon sixième qui est très gros aime manger. Mon tout est la plus chouette bande de copains qui ait existé...Comme tous les petits garçons, Nicolas ne serait pas grand-chose sans les copains : Clotaire le rêveur, Agnan le chouchou surdoué, Maixent le magicien et Rufus et Joachim. Sans oublier Marie-Edwidge. C'est la fille des voisins. Elle est très mignonne.