A presque 40 ans, Stanislas Gélin mène une existence tranquille, trop tranquille peut-être. Un soir, il reçoit un curieux message. Il est signé Sara, la fille dont il était très amoureux au lycée et qu'il avait totalement perdue de vue depuis. Par quel hasard resurgit-elle dans sa vie ? Elle lui explique être tombée sur l'avis de décès d'un autre Stanislas Gélin, 39 ans et habitant, comme lui, à Dijon. Stanislas, qui n'a jamais aimé les émotions fortes, tombe des nues. Mais la véritable secousse est à venir, avec le retour de Sara dans son quotidien. C'est elle qui va le pousser à enquêter sur ce "presque jumeau" et à considérer que la vie est un jeu que l'on se doit de jouer. Même s'il est risqué.
"Awaïté Pawana !" John, le matelot de Nantucket, oubliera-t-il jamais le cri lancé par l'homme de vigie des baleiniers ? Qu'est devenue la lagune de légende où les géants des mers venaient se cacher ? Pourquoi le capitaine Charles Melville Scammon a-t-il tant voulu découvrir ce lieu sans nom aussi vieux que le monde ? Comment peut-on détruire ce qu'on aime ?Un magnifique récit sur les baleines, l'aventure des hommes et la fragile beauté du monde. Illustré en couleurs. "Pawana" (baleine en langue nattick indienne) fut écrit en 1988 pour le théâtre. C'est l'histoire authentique de Charles Melville Scammon qui, après avoir découvert au Mexique une lagune où se reproduisaient les baleines grises, décida de les exterminer. Puis, se rendant compte qu'il commettait une erreur irréparable, il consacra sa vie à leur sauvegarde, aidé par les révolutionnaires mexicains.
"Un rideau magique, tissé de légendes, était suspendu devant le monde. Cervantes envoya don Quichotte en voyage et déchira le rideau. Le monde s'ouvrit devant le chevalier errant dans toute la nudité comique de sa prose...... c'est en déchirant le rideau de la préinterprétation que Cervantes a mis en route cet art nouveau ; son geste destructeur se reflète et se prolonge dans chaque roman digne de ce nom ; c'est le signe d'identité de l'art du roman."