La francophonie, longtemps perçue comme un nouvel humanisme, un hellénisme des temps modernes; bat de l'aile. L'état de délabrement ou se trouve l'enseignement du français en Tunisie et, sans doute, dans d'autres pays africains et arabes, fait de l'éducation un secteur sinistré, un édifice saccagé. Cet essai se veut un plaidoyer et un cri d'alarme en faveur du bilinguisme. Il est aussi un réquisitoire, l'auteur s'étant retrouvé, soudain, dans une situation semblable à celle ou Jacques Berque craignit pour l'avenir du point encore vierge dans nos relations avec la France.
Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, d'un coup, rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ? C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les soeurs Brontë, Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'oeil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde so British de Buckingham Palace s'inquiète. Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor. Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.