Tiéné le chasseur

Monsieur Toussaint AHOKPONOU est né le jour de la fête de la Toussaint au début des années cinquante au moment où le soleil fit son apparition dans un ciel bleu sans nuages et montait déjà les premières marches de l’escalier de la voûte céleste. C’était un beau matin de novembre, matin ensoleillé où les rayons du soleil gravitaient lentement autour des versants des collines environnantes et chauffaient la brume matinale qui s’étalait sur toute l’étendue de la surface du lac AHEME. Né de père et de mère animistes, devenus chrétiens au soir de leur vie, l’homme a reçu une éducation animiste et religieuse à la fois. C’était une éducation rigoureuse avec toute la rigueur de la loi de la coutume. De la religion catholique à la culture ancestrale qui est essentiellement basée sur cette tradition orale, le passage était difficile et les épreuves étaient insupportables. L’homme fit ses études primaires dans son village natal à TOKPA – DOMÊ au bord du lac AHEME à 18 km de la ville historique de OUIDAH. De Cotonou à Abidjan, il fit ses études secondaires, au collège GAETAN, VICTOR – HUGO et à la Chambre de Commerce d’Abidjan. Autodidacte, il fut enseignant au primaire, au secondaire et devint par la suite Directeur Fondateur d’école. Il fut un grand sportif de 1976 à 1998 – arbitre fédéral et international de football – FIFA, grand amateur et animateur de football, il crée un centre de formation dénommé Galaxie où il s’occupe de la formation des jeunes arbitres et des jeunes joueurs de football. Il crée également une école maternelle et primaire qu’il dirige avec une vingtaine d’enseignants du préscolaire et du primaire. Il consacre toute sa vie à la formation des jeunes et des enfants. Il vient d’ouvrir des classes à vocation sportive destinées aux enfants de 8 à 9 ans. Du football à la littérature, il obtient le premier prix de la poésie le 17 juillet 2003 organisé par l’agence ivoirienne de coopération Francophone dans le cadre de la réconciliation nationale avec le texte : Comme une jarre ! L’homme défend l’héritage culturel africain qui est solidement lié à la solidarité, à la fraternité et à l’amour du prochain. C’est un beau testament que nous a laissé et légué nos ancêtres. L’homme le défend dans ses écrits, ses essais, ses poèmes, ses photos de poème puis dans ses contes et légende