L'histoire se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale en Marsovie, riche principauté d'Europe centrale. Alexandre de Rocoule, gérant du luxueux hôtel d'Arden, homme à femmes dont la gaieté a quelque chose de féroce, et Salomon Lengyel, veuf sérieux et solitaire, sont liés par une passion commune : l'opérette. Depuis 1917, ils ont écrit ensemble une quantité impressionnante de pièces en trois actes, inachevées car ils ne sont jamais d'accord sur la scène finale. Pendant qu'ils travaillent sans relâche, la bête nazie rôde autour de la Marsovie sur laquelle elle ne va pas tarder à poser la patte. Les persécutions de Juifs commencent. Le danger devient pressant pour Salomon, pour sa fille Esther et pour Alex. Et si la composition d'une dernière opérette était le seul moyen de leur sauver la vie ?
Un matin de 1941, au château d'Escoire, Henri Girard appelle à l'aide : son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à la serpe. Unique survivant et unique héritier, il est le suspect numéro un. Au terme d'un procès retentissant il sera pourtant acquitté. Il deviendra un écrivain célèbre et mènera une vie d'aventurier. L'énigme restera irrésolue. Jusqu'à ce que Jaenada se penche sur la question...
" Le personnage principal, Henri, le vrai démon, est d'abord un sale gosse. "
Né en 1964, Philippe Jaenada est un écrivain majeur de la littérature contemporaine. Son humour irrésistible et son inimitable autodérision s'entremêlent avec grâce à la puissance de ses livres.
" Que d'idées fixes, que de recherches, que de hardiesse, que de digressions, que de style, que de ressources ! "
Le Figaro
" Laissez-vous emporter par la houle sentimentale qui sublime ce pavé saignant. "
Gravement malade, William Fiennes retrouve l'espoir grâce à un livre de son enfance : L'oie des neiges. Chaque automne, ces oiseaux migrent par millions vers le sud des États-Unis et le golfe du Mexique. Pourquoi de tels périples de cinq mille kilomètres, dont beaucoup ne reviennent pas ? Le jeune homme entreprend de faire à son tour ce voyage. Ce sera pour lui l'amorce d'une renaissance...
Elle est apparue un matin dans l'ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l'école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : "Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas". J'avais peur de tomber amoureux. À l'heure du déjeuner, elle est partie et n'a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve.
Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n'aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l'enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s'engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.
Avec ce huis clos en pleine nature, Marie Vingtras, d'une écriture incisive, s'attache à l'intimité de ses personnages et, tout en finesse, révèle les tourments de leur âme.