Le roman est sous-titré "Journal d'Annie". C'est, en effet, une jeune femme rencontrée dans le milieu journalistique et mondain qui relate les événements. Le cercle amical de Claudine et Renaud s'est élargi. Des personnages multiples, pittoresques et hauts en couleur, entrent, sortent, reviennent, en une vaste comédie, vivante et chaleureuse. Cependant, en contrepoint, Annie raconte sa propre histoire, en particulier sa libération : son cheminement vers le divorce.
Le sujet était neuf, presque tabou, en ce début du XXe siècle. Ce roman est tout à fait symptomatique de la série des Claudine : la gravité des situations se laisse toujours deviner sous la légèreté du ton.
Colette, de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette, est une femme de lettres française, connue surtout comme romancière, mais qui fut aussi mime, actrice et journaliste.
Après une enfance heureuse entre ses parents, ses deux frères et sa sœurs, la future romancière est encore adolescente lorsqu'elle rencontre celui qui deviendra son premier mari : Henry Gauthier-Villars (1859-1931), mieux connu sous son pseudonyme de Willy. Les noces ont lieu le 15 mai 1893 : Colette a tout juste vingt ans.
Arnaud n'écoute plus rien ni personne. Il a tout ce dont un homme accompli peut rêver : une épouse docile, des enfants qu'il aperçoit à peine au petit déjeuner, plusieurs maîtresses à disposition. Mais un jour, la neige fraîche le surprend sur la route il perd le contrôle de sa voiture. Plongé dans le coma, il reste alité, immobile, les yeux clos, apparemment inconscient. Et pourtant, Arnaud entend tout. Ses proches se succèdent à son chevet, dévoilant leur vrai visage. Il comprend à quel point il s'est trompé, sur lui-même et sur les autres. Surviendront quelques cinglantes révélations et de magnifiques surprises. Et du silence vont éclore les fleurs les plus inattendues...
" Antoine Paje aborde avec simplicité et sensibilité les failles que chacun d'entre nous peut avoir et cacher. " Sud Ouest
Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des vieux tousseux de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocrates, son maître. Survient la fabuleuse " guerre picrocholine ", née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélème où tolérance et liberté feront loi. D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : " Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit. "
Préface de Victor Hugo
Traduction du moyen français par Marie-Madeleine Fragonard