Katherine, la blonde, et Eugène, la rousse, n'ont rien en commun, si ce n'est leurs vingt ans et un mot d'ordre : " Sans risque, la vie est trop triste" !
Née au Maroc, Katherine Pancol arrive en France à l'âge de cinq ans. Elle suit des études littéraires en France : maîtrise et deux ans de doctorat de lettres modernes.
Elle devient professeur de lettres classiques, de français-latin à Lausanne, puis journaliste, collaborant aux magazines "Paris-Match" et "Cosmopolitan."
Un éditeur la remarque et lui demande d'écrire un roman : ce sera chose faite en 1979, avec la parution de "Moi, d'abord."
Elle s'installe à New York de 1979 à 1989, puis se marie en 1987 et revient en France.
Éditée chez Albin Michel depuis 1999, Katherine Pancol publie au moins un roman par an.
"Rei éprouva comme une brûlure d'estomac, une chaleur acide, à la fois intense et diffuse, qui vous monte à la gorge. Un énorme bloc d'émotions glacées se mettait à fondre peu à peu sous l'effet de cette chaleur intérieure dormante. Le temps se défossilisait, recommençait à trembler."Tokyo, 1938. En pleine guerre entre le Japon et la Chine, quatre violonistes amateurs se réunissent régulièrement pour répéter. Un jour, ils sont interrompus par des soldats, soupçonnés de comploter contre le pays. Caché dans une armoire, Rei assiste à l'arrestation de son père. Cet événement constitue pour lui la blessure première qui déterminera son destin... Mais le passé peut-il être réparé ?
Avril 1975, Saïgon est en plein chaos. À l'abri d'une villa, entre deux whiskies, un général de l'armée du Sud Vietnam et son capitaine dressent la liste de ceux qui pourront quitter le pays par les derniers avions. Mais ce que le général ignore, c'est que son capitaine est un agent double au service des communistes. Arrivé en Californie, tandis que le général et ses compatriotes exilés tentent de recréer un petit bout de Vietnam sous le soleil de L.A., notre homme observe et rend des comptes dans des lettres codées à son meilleur ami resté au pays. Dans ce microcosme où chacun soupçonne l'autre, notre homme lutte pour ne pas dévoiler sa véritable identité, parfois au prix de décisions aux conséquences dramatiques. Et face à cette femme dont il pourrait bien être amoureux, sa loyauté vacille...
" Un point de vue inédit sur la guerre du Viêtnam. Un roman d'espionnage féroce, drôle et profondément ambivalent. " Marguerite Baux – ELLE
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Clément Baude