Lundi, j'ai tué un oiseau. C'est vrai. Ellie, ma maîtressse, a sangloté si fort en me serrant contre elle que j'ai cru me noyer. Mais dites-moi, qu'est-ce que je suis censé faire quand une petite boule de plumes m'arrive entre les pattes ? Je suis un chat, tout de même. Mercredi, j'ai rapporté une souris morte à la maison. Je ne l'avais même pas tuée mais Ellie a encore beaucoup pleuré. Le journal d'un chat assassin a été adapté en BD par Véronique Deiss, d'après le texte de Anne Fine, chez Rue de Sèvres.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.