1913. Le Transatlantique Palerme-Buenos Aires s'apprête à quitter le quai, ses coursives de troisième classe pleines à craquer d'immigrants pleins d'espoir. Chacun d'entre eux fuit quelque chose. Rosetta ? La honte d'être trop belle, ces insultes que les gens du village lui crachent sur son passage. Rocco ? Cette mafia qu'il méprise, son allégeance, un destin tout tracé. Et puis il y a la petite Rachael, que les pogroms ont jetée sur les routes.
Tous trois ne se connaissent pas. Tous trois ignorent encore que le Nouveau Monde leur réserve d'autres chaînes, d'autres bas-fonds, d'autres violences – que la route est longue jusqu'à la liberté...
Il faut parfois toute une vie pour apprendre à marcher...
Certaines rencontres peuvent-elles changer le cours d'une existence ? Assurément. Une extraordinaire leçon de vie attend Paul Lamarche, Paul qui pense que réussir sa vie, se résume à... réussir. Un Noir américain à la carrure d'athlète rencontré en prison et un puissant homme d'affaires japonais qui parle de cerisiers et de poussières, d'autres encore, lui permettront enfin de comprendre que l'on ne réussit que lorsque l'on se met debout. Paul admettra enfin que les peurs ont mené sa vie jusque-là. On ne peut marcher que lorsqu'on dépasse les craintes qui nous entravent tous et nous empoisonnent. La vie est au bout du chemin. Un roman tour à tour parabole moderne de la découverte de soi, récit d'une amitié profonde et histoire d'amour incandescente.