Nous avons tous fait l'expérience de coïncidences déroutantes qui semblent réfuter le hasard, orchestrées dans un but qui échapperait à notre conscience. Nous avons tous rencontré " par hasard ", à des moments précis de notre vie, des personnes qui en ont radicalement changé la trajectoire. Qu'est-ce qui nous prédispose à de telles rencontres ? Inspiré par le concept de synchronicité du psychiatre Carl Gustav Jung, et à la lumière de métaphores tirées de la théorie du chaos, ce livre parcourt de nouvelles voies de compréhension du rôle des coïncidences dans les relations qui nous transforment.
" Un bel essai, qui ouvre des perspectives étonnantes sur les pouvoirs insoupçonnés de l'esprit humain. " Psychologies
Jean-François VÉZINA est psychologue. Il a été président du Cercle Jung de Québec et a animé une émission de radio sur les symboles au cinéma. Conférencier international, il écrit régulièrement des articles sur la psychologie et le cinéma dans la revue Cerveau & Psycho.
Jean-François Vézina est psychologue à la Maison de Psychologie Salaberry à Québec. Il a été président du Cercle Jung de Québec pendant plus de sept ans et a animé l'émission de radio " Projections ", qui porte sur les symboles au cinéma. Il est aussi conférencier et compositeur de musique électronique.
Jean-Francois Vézina est un auteur de psycho-pop qui a écrit "Les hasards nécessaires", "Se réaliser dans un monde d'images", et "L'Aventure amoureuse" ainsi que "Danser avec le chaos".
Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d'Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Pour les deux fils, le deuil va se doubler d'une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid... Basé sur une histoire authentique, le roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d'un jeune Arabe qui découvre avec horreur la réalité de l'extermination de masse ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, et en particulier la vie des Algériens qui s'y trouvent depuis deux générations dans un abandon croissant de la République. "À ce train, dit un personnage, parce que nos parents sont trop pieux et nos gamins trop naïfs, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles." Sur un sujet aussi délicat, Sansal parvient à faire entendre une voix d'une sincérité bouleversante.
A la fin du XIXe siècle, au Japon, le jeune Yuko s'adonne à l'art difficile du haïku. Afin de parfaire sa maîtrise, il décide de se rendre dans le sud du pays, auprès d'un maître avec lequel il se lie d'emblée, sans qu'on sache lequel des deux apporte le plus à l'autre. Dans cette relation faite de respect, de silence et de signes, l'image obsédante d'une femme disparue dans les neiges réunira les deux hommes.
Dans une langue concise et blanche, Maxence Fermine cisèle une histoire où la beauté et l'amour ont la fulgurance du haïku. On y trouve aussi le portrait d'un Japon raffiné où, entre violence et douceur, la tradition s'affronte aux forces de la vie.