Dans ses variations sur des contes populaires maghrébins,M.Attia revisite les contes qu'il a choisi de proposer à nos lectrices et lecteurs francophones(unilingues ou pas) en fidélité au genre <> genre primesautier,souvent nourri de << merveilleux>>, toujours signifiant mais en traitement le plus souvent décalé par rapport à la terme narrative et/ou à la matrice thématique de chacun de ces contes,et toujours en originalité toute personnelle de style(où,en particulier,l'euphonie est une caractéristique importante dans le déroulé des mots et des phrases) et de ton(où se côtoient l'impertinence-souvent transgressive-,l'humour et l'émotion).
20 mars 1995. Des disciples de la secte Aum lâchent du gaz sarin dans le métro de Tokyo. Qu'est-ce qui fait qu'une telle folie survient dans le quotidien le plus banal ? Comment est-il possible d'être endoctriné au point de commettre un tel crime ? Regroupant les témoignages de blessés mais aussi de disciples de la secte, Haruki Murakami cherche à comprendre. Victimes et coupables sont-il vraiment si différents que les seconds soient considérés comme le diable en personne ? Et si les fanatiques d'Aum n'étaient finalement que l'effrayant miroir de ce dont nous sommes tous capables ? Avec ce livre dérangeant, Haruki Murakami développe les thèmes qui lui sont chers – l'étrangeté au monde, le culte du leader, le mal venu des profondeurs -, et livre une des pièces maîtresses de sa réflexion sur l'être humain.