A Tunis, dans les années soixante, un enfant des faubourgs, pauvre, délaissé et exclu de l'école est d'abord tenté par la délinquance avant de découvrir la magie du mezoued et d'aller à la rencontre de sa vocation d'artiste mzewdi.
A travers le destin de ce personnage, tantôt hissé au sommet de la gloire par la pureté de son art, tantôt plongé dans l'abîme de l'alcoolisme et attiré par le monde de la prostitution, incapable de s'en sortir, comme happé par le fatalisme de son milieu social, l'auteur raconte la saga du mezoued dont le chant s'épanouit à travers l'exode paysan et les banlieues mi-rurales mi-urbaines qui se construisent autour de Tunis.
"Je ne sais rien de mes origines. Je suis né à Paris de mère inconnue et mon père photographiait les héroïnes. Peu avant sa mort, il me confia que je devais mon existence à un baiser de cinéma." Photographe de plateau, le père de Gilles Hector a le don de pressentir chez les comédiens leurs moments d'abandon. Il sait saisir sur leurs visages une défaillance, une colère muette, la trace infime d'un incident de tournage. Après sa mort, Gilles hérite de sa sensibilité à la lumière, mais aussi de questions sans réponse. C'est alors qu'il retrouve Mayliss, croisée le jour de la mort de son père deux ans auparavant. Petit à petit, leur relation prend forme et Gilles vit à l'envers de sa vie... Éric Fottorino offre à son huitième roman des mots doux, presque fragiles, pour rendre hommage au cinéma, pour raconter un temps où l'amour peut encore apparaître comme un jeu risqué.
Le célèbre écrivain J. M. Coetzee est mort. En recueillant le témoignage de ses proches, un universitaire établit sa biographie posthume. Amant indésirable, enseignant sans charisme, homme distant et peu sociable : le portrait n'est guère flatteur. En imaginant ce qu'on dirait de lui une fois disparu, John Coetzee dévoile son mal-être et une formidable méditation sur la condition humaine.
Né en 1940, J. M. Coetzee a reçu le prix Nobel de littérature en 2003. Il a écrit deux autres récits autobiographiques : Vers l'âge d'homme et Scènes de la vie d'un jeune garçon, disponibles en Points.
" Un autoportrait virtuose, qui entremêle le vrai et le faux, l'autobiographie et le roman. Magistral. "
Télérama
Traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Catherine Lauga du Plessis
Prix Nobel de littérature 2003
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